Surveillance quantitative des nappes en Wallonie

Les missions de la Direction des Eaux souterraines

La Direction des Eaux Souterraines (DESo) fait partie du Département de l'Environnement et de l'Eau qui est un des dix départements du SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (SPW ARNE).

La DESo :

  • participe à la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE) (DCE), notamment en ce qui concerne la Directive 2006/118/CE sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration. Dans cette optique, elle mène les études nécessaires à la caractérisation des masses d’eau souterraine (MESo), gère les réseaux de surveillance des états quantitatif et chimique des MESo et contribue à la lutte contre les effets des pollutions ponctuelles et diffuses ainsi qu’à la lutte contre la surexploitation des ressources en eau ;
  • assure l’application de la Directive 98/83/CE relative à la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine ;
  • coordonne la mise en œuvre de la protection des captages et des programmes d’action de mise en conformité des zones de protection ;
  • émet un avis sur les demandes de permis d’environnement et d’urbanisme, ainsi que sur les nouvelles réglementations (conditions sectorielles,…) ;
  • remet des avis au Département du Sol et des Déchets dans le cadre du décret « sol ».

 

Gestion du réseau de surveillance quantitatif des eaux souterraines

Parmi ses nombreuses missions, la DESo a celle de développer et entretenir un réseau de surveillance permanent du niveau des nappes d'eau souterraine sur l'ensemble du territoire wallon. Début 2021, ce réseau de surveillance piézométrique compte 260 stations de mesure, dont les données accessibles sur ce site sont également consultables via l'application Dixsous. Cette dernière héberge en plus les données historiques et/ou ponctuelles des piézomètres n'appartenant pas au réseau de surveillance.

La mesure ponctuelle du niveau d'eau souterraine permet de connaître localement la profondeur à laquelle se trouve l'eau souterraine à un moment donné. C'est la donnée de base dans tout travail d'hydrogéologie (forage d'un puits, bilan hydrogéologique, étude de pollution,...).

Les principales études hydrogéologiques visent la gestion des ressources en eau souterraine et des captages qui les exploitent. En plus d'être un outil de surveillance préventif de la surexploitation des nappes, la piézométrie pourrait devenir un instrument utile pour l'estimation des ressources moyennant une amélioration de l'exploitation des données. On note cependant une telle diversité de comportements des niveaux piézométriques dans le temps et dans l'espace (cf. chroniques piézométriques) qu'il est difficile à ce stade de fournir une estimation correcte des ressources pour l'ensemble du territoire wallon. Cependant, des indicateurs devront être définis en vue de l'évaluation de l'état quantitatif des eaux souterraines (Directive Cadre sur l'Eau).

Les études hydrogéologiques sont menées également pour la gestion des ressources en eau en général (impact du changement climatique ; interactions entre les eaux souterraines et les eaux de surface). D'autres études visent l'hydrogéologie environnementale (telles que les études de sites pollués) ou encore l'hydrogéologie du génie civil (pour la construction d'un bâtiment, d'un réservoir, d'un barrage, de digues, de canaux, de tunnels, d'égouts, d'aqueducs,...).

Le site piezometrie.wallonie.be s'adresse dès lors à un large public, tant de professionnels que de particuliers. Et pour faciliter la compréhension des données mises à disposition, des notions des piézométrie sont présentées ici.

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